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10 mars 2013 7 10 /03 /mars /2013 11:36

Inspiré des musiques de Serge Gainsbourg...

 

Tandis que je m’introduis dans la fente

Vaginale de la belle et jeune éléphante

Vénale, je l’entends qui vagit et se lamente

De manière fort élégante…

 

Je trempe ma trompe détrempée

Entre ses trompes de Fallope:

Tant pis s’il te faudra ramper,

Fallait pas me chercher, petite salope…

 

Puis, en un clin d'œil, un éclair,

Me voici dans l'œil du cyclone,

D'abord elle tempête puis obtempère

Et se laisse faire, pauvre conne…

 

Tandis que je m’insère dans le brûlant insert

Je sens le cyclope se resserrer, m’enserrer,

Et décide, perplexe, de laisser macérer

Un instant mon sexe parmi ses viscères…

 

Lorsqu’enfin, semblable à Moïse,

S’écarte devant moi l’amère

Rougeur de l’orifice intérimaire,

Je m’enfonce dans la mouise…

 

Sans même mettre de gants,

Lentement j’augmente

Le rythme éreintant et fatigant

Des va-et-vient qui pigmentent

 

De brun mon long pinceau :

J’en pince pour ce pachyderme,

Je crois bien que je suis un brin sot,

Au point de l’avoir dans l’épiderme…

 

Puis soudain, en pleine sodo,

J’appuie sur la détente – soubresaut ! –

De mon pistolet à eau :

Y a comme un blanc puis au dodo…

(2013)

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7 décembre 2010 2 07 /12 /décembre /2010 12:53

 

Chez les idées, la Morale est la première cause de mortalité.

Les idées meurent alitées.

Moralité ?

Mieux vaut fuir l’âme orale des « on-dit » pour le corps poétique...

 

I – Métro, boulot, mais pas dodo

 

Une fille louche,

(Mais pas des yeux),

Met l'eau à la bouche,

De ces messieurs;

 

Une fine bouche,

(Mais pas une gorge),

A le fond de la bouche,

Comme un rouge-gorge...

 

Elle met l'eau à la bouche

Des métros;

Méli-mélo louche

De fringues rétro,

 

Quand elle débouche,

Sur le trottoir;

Y a des types louches,

Tard le soir,

 

Quand elle débouche;

Y a des vautours,

Comme des mouches,

Qui lui tournent autour.

 

Au vue de ses atours,

Ils doivent penser,

"Elle vaut le détour!"

Puis dépenser,

 

Pour un p'tit tour,

Loin des pensées

Moroses du jour,

Sans cesse entassées…

 

II – In the death car

 

Dans leurs BMs,

C'est la récré,

Mais les BNs,

Ont bien changés...

 

Ils passent en caisse,

Matent dans l'rétro ;

Une passe en caisse,

Puis partent au trot…

  

C’est un véritable banquet,

A l’arrière des banquettes,

Festin de culs et de quéquettes,

(Inutile de dire qui a banqué…)

 

C’est comme sur Amazon©,

(Mais sans frais de livraison),

 

Avec 69, levrette ou amazone,

Au choix selon la saison...

 

 

Sur un parking désert,

C'est le dessert qu’on goûte,

Coûte que coûte, au compte-goutte,

L'on se resserre et on s'ressert,

 

III – Mort alité

 

Au prix qu'ça coûte

Toute cette affaire,

J’dirais dans l’doute,

Qu’ça reste à faire,

 

Affaire de quelques minutes,

Passées hors Enfer,

Dans les reins d'une minette,

Lisses comme l'airain ou le fer,

 

Car s’abstenir dans le Doute,

C’est avant tout s’y maintenir,

Et par là même, je le redoute,

C’est se nuire et s’abrutir!

 

(2010)

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7 décembre 2010 2 07 /12 /décembre /2010 12:36

Souvent j'repense à la dame en rose,

A deux pas d’ici, rue du poteau,

La fameuse « Lily-rose »,

Aussi pénétrante qu’un couteau,

 

Celle qui coiffe mes désirs au poteau,

Et qui dit « Viens si tu l’oses ? »

Alors qu’il est encore trop tôt,

Pour que je le lui propose,

 

Elle qui entretient ma cirrhose,

Et sait trouver les mots roses,

Quand ma vie se sclérose,

Et qu’au fond j'suis morose,

 

Elle fait des heureux,

Pour quelques euros,

Vous l’aurez compris :

Pas si rose la p’tite Lily...

 

Elle est, c’est triste, une Lily pute,

Au pays des dandys,

Certains sont faits pour la lutte,

Elle est faite pour le lit...

 

La libido pour alibi peut-être,

En tout K, avec un Q pareil ma jolie,

J'passerais bien ma vie,

A te suivre à la lettre...

 

J'me souviens la première fois,

Qu’elle a abusé d'mon foie,

Elle était en fleur la Lily-rose,

Elle était en pleurs la malheureuse...

 

 

Une p’tite putain qui fait l’tapin,

Et qui remue le popotin,

Nourrissant désirs malsains,

Et pauvres potins assassins,

 

Lily-Rose , à c’qui paraît,

En la matière, il y a des gourmets,

Qui disent entre guillemets,

(enfin ça j’sais pas si tu le sais)),

 

Qu’t’es la « meilleure des gourmandises,

Que cette Terre ait jamais portée !

La meilleure des friandises,

De toutes les bomb’bonnes-à-sucer !

 

Avec toi y a pas d’entourloupe,

Faut dire qu’le sperme c’est ton pain,

Et qu’on ne crache jamais dans la soupe,

Quitte à s’en prendre plein les mains/loupes,

 

J’suis venu trois fois dans ta couche,

Et au moins six fois dans ta bouche,

Mais toi faut dire que tu t’en mouches,

Pour toi il n’y a plus rien de louche,

 

Le foutre t’en as plus rien à faire,

Le fer t’en as plus rien à foutre,

Avec le temps le savoir-faire,

Est devenu du savoir-foutre,

 

Une fois j’t’ai même visé l’œil,

En m’disant qu’c’était le plus beau des cercueils,

Celui où j’pourrais m’recueillir,

Et faire mon deuil après jouir,

 

Mais si c'soir, j'suis si vert,

Si j'me décompose,

C’est qu'au fond j’ai découvert,

Le fameux pot-aux-roses :

 

La vie n’est pas si rose,

Quand en plus d’une cirrhose,

L’on vous refile pendant la chose,

Une mycose qui vous léprose…

 

C’est cependant avec joie,

Que grâce à ma prostate

Et à cette fille de joie,

Aujourd’hui je constate,

 

Que mon âme noircie,

N’est peut-être pas si noire :

Elle a beau être endurcie,

J’arrive encore à pleurer ce soir !

 

(2010)

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1 mai 2010 6 01 /05 /mai /2010 15:32

à E.

Pourquoi, lorsque je respecte

Cet amour et cette sexualité martyres,

Faut-il toujours que l'on suspecte

Que tout cela me plaît et m'attire

Et que j'en suis moi-même adepte?

Allons, à quoi bon vouloir mentir

Et s'acharner à parler de "secte,

sexuelle, impie, bonne à maudire,

nuisante autant que l'insecte,

blasphème suprême", c'est peu dire,

Au regard duquel "rien n'est pire"

Sinon peut-être l'inceste;

Quand il ne s'agit à tout dire

Que d'un amour qui, loin d'être "infecte",

Est des plus parfaits et dont l'empire

S'exerce de manière concrète

Marquant de son empreinte la cire

De ces hommes aux coeurs honnêtes?    

Ils ne s'attendaient pas à susciter tant de rires.

Eux leur coeur est sérieux et dans leur tête,

J'imagine qu'ils ne peuvent cesser de s'attendrire

Face à cet orchestre d'enfants moqueurs et bêtes,

Stupides rieurs, immatures et sans-coeurs,

Qui, chaque fois qu'ils les entrevoient,

D'un seul homme et tous en choeur,

Reprennent de leurs sombres voix,

L'écoeurant refrain du Déshonneur...

 

(2010)

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11 avril 2010 7 11 /04 /avril /2010 01:48
Question Bisexualité,
Doit-on parler d'ambiguïté?
Disons plutôt... "Ubiquité":
Le don de se situer,

A la fois du "bon", et "mauvais" côté,
Il faut faire preuve de beaucoup d'habilité,
Mêler l'Invisible à l'Humilité,
Car l'unique et meilleur moyen de militer,

De lutter contre cette extrême Débilité,
Celle de ces extrémistes, nos détracteurs,
Reste encore d'être acteur,
Faire semblant, les imiter,simuler,

Les limiter, obtenir un semblant d'égalité,
Maintenir notre hauteur, notre honneur,
Face à ces oiseaux, ces oisifs de malheur,
La Bisexualité est un communisme sexuel,

Une utopie mal léchée, rebelle,
Mais ses adeptes savent y remédier,
Avec leur Gourmandise si sensuelle,
Pour seul pêché, ils ne peuvent répudier,

A satisfaire aucun de ces bis sexuels,
Où, quoi qu'on en dise, tout le monde se fait fi,
D'avoir à faire la friandise à un beau ou une belle,
L'Hétérosexualité quant à elle se méfie,

De toute forme d'Amour nouvelle,
Elle est une dictature de l'Ennui,
Et du Désir sexuel,
Contrôlé, abruti, amenui,

Une Gestapo qui voudrait la peau,
Aux gays, larrons de Bonheur,
Qui sans le vouloir servent d'appeaux,
A la Haine, la Peur, l'Erreur,

Ils baignent dans l'Opprobre,
Nous pensons nager dans l'eau propre,
D'une morale javelisée, abusée, abusive,
Qui teint le monde d'une blancheur corrosive,

Nous sommes les rejetons batârds,
D'une société acariatre et mal baisée,
Acariens nocifs sur le lit rédhibitoire,
De ce récif nommé "Humanité"...
(2010)
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11 avril 2010 7 11 /04 /avril /2010 01:42
En liesse je dresse,
Un patron,
De notre perverse,
Union,

Une ébauche,
De la Débauche,
Un croquis qui,
Serait exquis,

Un portrait qu'aucun,
De nous veut,
Un portrait coquin,
De nous deux,

Une toile,
De nous nus,
Deux étoiles,
Portées aux nues,

Je te déshabille,
Toi, tes fesses malhabiles,
Fluorescentes qui brillent,
Et m'obnubilent,

Alors que ta lune nubile,
Sous mes yeux frétille,
Moi qui suis si peu viril,
Mes pupilles vrillent,

Je tourne de l'œil,
Face à ces deux roses,
Attendant qu'on les cueille,
Fraichement écloses,

Elles éclairent mes nuits,
Et en moi annihilent,
Toute forme d'ennui,
Il m'est fort difficile,

D'imaginer sans rire,
Qu'une telle constellation,
Puisse un jour souffrir,
De constipation,

Ta voute,
Céleste,
M'envoute,
Elle empeste,

Le doute,
Et l'infeste,
Elle me coûte,
La peau des fesses,

Quel cul bénit!
Deux étoiles filantes!
En bon dilettante,
Je fais le vœux abruti,

Que dure cet instant T,
D'immense démence,
Ce point G,
Détente intense,

Deux météorites,
Deux comètes,
En fusion jusqu'au coït,
Effusion de gamètes,

Pour toi,
Je fais feu,
De tout bois,
Tout feu,

Tout flamme,
Feu de joie,
Pour ma jolie femme,
De joie,

Feu d'artifice,
Peu banal puisqu'anal,
Où chacun de tes orifices,
Complices coupables,

Contribue à faire de ce point final,
Un délit de malice, un régal, un délice,
Qui restera dans les annales,
De la Poésie comme du Vice...
(2010)
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11 avril 2010 7 11 /04 /avril /2010 01:08
L'homme moderne,
Est sensible,
C'est un homme au derme,
Fragile,

Il est le mec plus ultra,
La crème de la crème,
Hautain pâle à l'aura,
Eclatante tout de même,

Il n'a jamais le teint terne,
Ni même de poches,
Il n'a jamais de cernes,
Les mains dans les poches,

Cependant, il faut l'avouer,
C'est avec fierté qu'il exhibe,
Quelques pattes-d'oie bien marquées,
Le fameux "effet mes rides"...

Il marche à piles,
Ou face,
Il s'épile,
La face,

Le week-end, il marche à poil,
Lendemain d'cuite, et défilé de fesses,
Démonstration de sex-appeal, pile poil,
A l'heure de la messe,

Parfois trop moderne,
Il choque la morale,
Car encore au 21éme,
Ya des hommes qui râlent,

Ya des hommes qu'ça gêne,
Parait qu'c'est contre la morale,
Paraît qu'c'est pas dans nos gênes,
Qu'c'est pas normal,

Parait qu'c'est obscène,
Qu'c'est pas naturel,
Paraît même qu'c'est pathogène,
D'être homosexuel...
(2009)
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