Inspiré des musiques de Serge Gainsbourg...
Tandis que je m’introduis dans la fente
Vaginale de la belle et jeune éléphante
Vénale, je l’entends qui vagit et se lamente
De manière fort élégante…
Je trempe ma trompe détrempée
Entre ses trompes de Fallope:
Tant pis s’il te faudra ramper,
Fallait pas me chercher, petite salope…
Puis, en un clin d'œil, un éclair,
Me voici dans l'œil du cyclone,
D'abord elle tempête puis obtempère
Et se laisse faire, pauvre conne…
Tandis que je m’insère dans le brûlant insert
Je sens le cyclope se resserrer, m’enserrer,
Et décide, perplexe, de laisser macérer
Un instant mon sexe parmi ses viscères…
Lorsqu’enfin, semblable à Moïse,
S’écarte devant moi l’amère
Rougeur de l’orifice intérimaire,
Je m’enfonce dans la mouise…
Sans même mettre de gants,
Lentement j’augmente
Le rythme éreintant et fatigant
Des va-et-vient qui pigmentent
De brun mon long pinceau :
J’en pince pour ce pachyderme,
Je crois bien que je suis un brin sot,
Au point de l’avoir dans l’épiderme…
Puis soudain, en pleine sodo,
J’appuie sur la détente – soubresaut ! –
De mon pistolet à eau :
Y a comme un blanc puis au dodo…
(2013)