A Hélène.
Par ma seule fenêtre sur le monde,
Je regarde les flots condensés,
Des flocons dansant à la ronde,
En une ritournelle cadencée.
Je ne leur laisse pas même la chance,
D’une unique et mince seconde,
Et fixe déjà la grande échéance,
A ce ballet de nuées qui se fondent.
J’annonce déjà avec véhémence,
Des vérités qui se confondent ;
Je trouve ridicules ces errances,
De la Solitude profonde...
Quelque chose manque à cette danse.
Quelque chose manque à la transe.
Ô ! Cette cruelle et atroce souffrance,
De te savoir si loin de moi – en France…
(2010)