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11 avril 2010 7 11 /04 /avril /2010 01:17

A Hélène.

 

Je crois qu'il pleuvait,
En tout cas le sol scintillait,
Comme un tapis de perles lacrymales,
Disposées de manière fort banale,

Sur cet écrin majestueux,
Véritable velours de l'oeil,
Que nos regards envieux,
Carressaient du coin de l'oeil,

Quels yeux,
Peuvent être si grands,
Pour pleurer autant,
Sinon ceux de quelque Dieu?

Le ciel, cette cornée céleste,
S'était teinté de gris,
Comme s'il souhaitait par ce geste,
Rendre hommage à la Vie,

La Vie qui suscite l'Envie,
Par ces charmes colorés,
Qui envoûtent l'Esprit,
Et grisent la Pensée,

Qui s'enlise,
Dans le bourbier,
De notre matière grise,
Enceinte de métaphores filées,

Il faut parfois savoir renoncer,
Accepter notre défaite,
Afin de pouvoir profiter,
Au mieux de cette fête,

La Beauté est un dialecte du Plaisir,
Que nous nous entêtons à vouloir transcrire,
Mais il ne saurait y avoir de mots,
Pour traduire ces images du Beau,

Le poéte est un peintre de la Pensée,
A la prétention si élevée,
Qu'il s'imagine pouvoir rivaliser,
De créativité, d'inventivité,

Avec la Nature,
Peintre de la Perfection,
Et de la Beauté pure,
Véritable source de création,

Pour l'esprit corrompu,
De l'écrivain vaniteux,
Qui ne se souvient plus,
Que le maître du "je",

Reste la Nature,
Car c'est en elle,
Que débute l'aventure,
La plus belle,

L'aventure la plus totale,
L'aventure la plus dure,
L'aventure la plus géniale,
Que l'on nomme "Ecriture",

J'ai donc décidé,
De renoncer,
A vouloir transposer,
Ce souvenir parfait,

D'une après-midi divine,
Passée à tes côtés,
Dans les allées de St Stephen's Green,
A te savourer,

Du regard,
A profiter du plaisir,
De te revoir,
Sans penser à l'avenir,

Sans penser à ton départ,
Sans jamais me dire,
Qu'il était déjà trop tard,
Que tu allais déjà repartir,

Dieu que St Stephen's Green était beau ce jour là,
Nous marchions main dans la main,
Pas à pas,
Sans lendemains,

Nous marchions tous les deux,
Sans jamais se douter,
Du souvenir merveilleux,
Que nous venions de créer...

 

(2009)

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11 avril 2010 7 11 /04 /avril /2010 01:16
Ne savez-vous donc pas lire, bande d'abrutis?
Allez dégagez! Fichez-moi le camp d'ici,
Y a rien à voir, y a rien à dire,
Y a rien à croire, y a rien à lire!
(2009)
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11 avril 2010 7 11 /04 /avril /2010 01:15

Alors ne cherchez pas plus loin!

 

(2009)

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11 avril 2010 7 11 /04 /avril /2010 01:14

Mais tout devrait être dans le poème...

 

(2009)

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11 avril 2010 7 11 /04 /avril /2010 01:13

"Tout" est dans le titre.

 

(2009)

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11 avril 2010 7 11 /04 /avril /2010 01:12

Sauf ceci.

 

(2009)

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11 avril 2010 7 11 /04 /avril /2010 01:11

Sauf le point "."

 

(2009)

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11 avril 2010 7 11 /04 /avril /2010 01:08
L'homme moderne,
Est sensible,
C'est un homme au derme,
Fragile,

Il est le mec plus ultra,
La crème de la crème,
Hautain pâle à l'aura,
Eclatante tout de même,

Il n'a jamais le teint terne,
Ni même de poches,
Il n'a jamais de cernes,
Les mains dans les poches,

Cependant, il faut l'avouer,
C'est avec fierté qu'il exhibe,
Quelques pattes-d'oie bien marquées,
Le fameux "effet mes rides"...

Il marche à piles,
Ou face,
Il s'épile,
La face,

Le week-end, il marche à poil,
Lendemain d'cuite, et défilé de fesses,
Démonstration de sex-appeal, pile poil,
A l'heure de la messe,

Parfois trop moderne,
Il choque la morale,
Car encore au 21éme,
Ya des hommes qui râlent,

Ya des hommes qu'ça gêne,
Parait qu'c'est contre la morale,
Paraît qu'c'est pas dans nos gênes,
Qu'c'est pas normal,

Parait qu'c'est obscène,
Qu'c'est pas naturel,
Paraît même qu'c'est pathogène,
D'être homosexuel...
(2009)
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11 avril 2010 7 11 /04 /avril /2010 01:05
On fait tous des rêves étranges,
Des grosses bêtes qui vous mangent,
Des démons de minuit,
Qui hantent nos nuits,

On fait tous des rêves étranges,
Et y’en a que ça dérange,
De voir ainsi révélée,
Leur face cachée,

On fait tous des rêves étranges,
Dans lesquels on s’arrange,
Toujours pour caser,
Nos fantasmes inavoués,

On fait tous des rêves étranges,
Où sans savoir pourquoi l’on mange,
Une tête putride, en décomposition, rongée,
Avant de s’apercevoir que c’est celle de tonton Roger,

On fait tous des rêves étranges,
Où inconsciemment l’on échange,
Les détails de notre quotidien hideux,
Contre une paire d’attributs douteux,
(2009)
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11 avril 2010 7 11 /04 /avril /2010 01:02
Alors toi la Mort, tu m'fais marrer!
J'sais pas trop pour qui tu t'prends,
Comme ça pour toi faudrait tout quitter?!
Si tu crois qu'on a l'temps...

Si tu savais ma jolie,
Comme tu t'goures,
On a pas qu'ça à faire ici,
Passe ton chemin, j'suis à la bourre,

Pour qui tu t'crois, ptite enfant roi?!
J'te préviens gamine avec moi,
Ca va pas s'passer comme ça,
Si tu crois qu't'as tous les droits,

La Mort t'es immonde,
Mets la en veilleuse, tu veux?
Tu te crois seule au monde,
A toujours agir comme tu l'veux?

J'crois qu'jai pas été assez clair,
J'ai pas l'temps pour tes conneries,
C'que tu nous d'mande c'est délétère,
Y'aurait même pas assez d'une vie,

Pour pouvoir tout faire,
C'que tu nous d'mande ça n'va pas,
On n'quitte pas la Terre,
Surtout pas pour toi, surtout pas comme ça...
(2009)
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