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10 avril 2010 6 10 /04 /avril /2010 23:34

C'est triste mais on dirait bien,
Que l'Amour s'est fait la malle,
Il a fuit comme un vaurien,
Comment le dire sans te faire de mal?

Ce lâche est parti sans prévenir,
Il a fait ses valises,
Sans mot dire, et me voici seul à le maudire,
Mon coeur se paralyse, il agonise,

Je ne puis me résoudre à te l'annoncer,
Je ne supporte pas l'idée de te voir pleurer,
Pas plus que celle de te mentir,
Ma seule solution reste encore de partir,

J'ose espérer que tu pourras ainsi m'oublier,
L'Amour est une amitié déguisée,
Ou peut-être bien que c'est l'opposé?
Mais peu importe car le fait est,

Que l'Amour est un maquillage,un masque,
Que l'on prend d'abord plaisir à porter,
Mais comme tout ce qui est fantasque,
Vient un jour où malheureusement il disparait...

 

(2009)

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10 avril 2010 6 10 /04 /avril /2010 23:31

Quoi de plus beau que le Sang ?
Ce fluide synonyme de vivant,
L’essence de notre Pensée,
Ce fleuve qui abreuve notre cœur assoiffé,
Et inonde les sombres rives,
De notre matière grise,
Sa couleur est celle de la Passion qui brûle,
Son goût de rouille n’aura jamais d’émule,
Quoi de plus laid que le Sang,
Qui coule sur les champs de bataille,
Et arrache à la vie des milliers d’innocents,
Le poitrail éclaté comme du simple bétail,
Laissant entrevoir dans cette nuit bouchère,
Leurs sombres entrailles ?
La Guerre est une mise aux enchères,
Où l’Homme sert de monnaie,
Monnaie d’échange de ces politiques pervers,
Pour qui tout s’achète mais rien ne se paie,
C’est le sang et non des acomptes qu’ils versent,
Ils n’ont aucun intérêt à vivre en paix,
Ce qui n’a pas de prix les désintéresse,
Ils préfèrent la violence gratuite,
Ces avares sont de la pire espèce,
Opportunistes à la réussite fortuite,
C’est au sens propre qu’ils paient en espèce,
Ces grands chefs d’états,
Se prennent pour des chefs de tas,
Ils ne font pas dans le détail,
Mais bel et bien dans la vente de bétail,
Au creux de leurs mains obscènes,
Nous ne sommes jamais que des jouets,
Des soldats de plomb projetés sur scène,
Bientôt soldats plombés, car c’est là le plan B,
Pas de choix, il faut faire face au front,
Nous sommes une marchandise usée,
Ces pions qu’ils nomment « espions »,
Bazardés à coups de bazooka, de boulets,
Bombardés, catapultés, échoués sur cet échiquier,
Où se jouent nos vies par milliers,
Ils ne sont qu’une poignée,
A se faire des milliards,
Qui sait, peut-être une centaine d’avares,
A nourrir notre haine, notre désespoir,
Pour mieux les détourner,
Pendant que des millions sont humiliés,
Ces barbares rient dans leurs jacuzzis,
Que sifflent les balles des fusils, des Uzis,
Jamais personne n’agit,
Est-il bien mort le règne des Nazis ?
Le sang qui coule dans nos veines,
Est un poison qui résume la race humaine,
Faite de plaisirs et de peines,
Fête d’Amour et de Haine…

 

(2009)

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10 avril 2010 6 10 /04 /avril /2010 23:28

A Victor Démé.

 

 

Ce grand visage africain,
Au sourire et à la voix si étincelants,
Qu’on croirait un piano éclaté,
Ces longues mains,
Qui façonnent avec talent,
Ces mélodies bluesy aux accents Burkinabés,
Ce musicien noir,
Pour qui la guitare n’a plus de secrets,
Exerce sa magie, ses pouvoirs,
Sur une foule de visages pâles blasés,
L’espace d’une note,
Sa musique et sa voix nous transportent,
Loin de notre quotidien morbide,
De pauvre Européen stupide,
Pour qui l’Objet,
Compte plus que l’Idée,
Pour qui l’Argent,
Compte plus que le Temps,
Son sourire nous laisse entrevoir,
Le bonheur que nous aurions pu avoir,
Il chante, il vit, il est plein de passion,
Nous déchantons, nous dévions, nous sommes pleins de pulsions,
En homme modeste il se tait,
Mais au fond de lui il sait,
Que le plus riche dans cette salle,
Ce n’est pas nous ni notre argent sale,
C’est lui, sa fille,
Ses musiciens, sa famille,
Car ils savent encore vivre, s’amuser,
Nous savons faire du profit, ils savent profiter,
Il n’y a rien de pire que la pruderie, la retenue,
Cette chaîne qui nous tient attachés au boulet de la Morale,
Nous sommes autant de clowns tristes dans ce spectacle de rue,
Banalité de l’homme vénal,
Où s’enchaînent par centaines ces businessmen blasés,
A la barbe nettement rasée, aux blazers bien taillé,
Nous ferions bien de nous rappeler,
Que tout homme n’est jamais riche,
Que de son propre passé,
Le reste n’est qu’artifice, une réussite postiche…

(2009)

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10 avril 2010 6 10 /04 /avril /2010 23:25
Have you ever felt,
That irresistible desire to flee away,
To try and escape,
Your own Destiny, your own way,
As if nothing on earth,
Could of any importance be,
Nor of any worth?

There is no such thing as a belief,
For belief is just a relief,
An analgesic for the tortured mind,
Some morphine for the suffering blind,
To believe is not to know,
You can believe in anything,
But what you know,
Is far from being anything: it is something,

And that little something we call "knowledge" is,
What makes Beauty come out from that barren landscape,
This plain desert we call "mindscape",
It raises mountains and cliffs of Love and Passion,
Out from our own Imagination,
Mountains and cliffs on which edges,
We are able to sit and look from above,
At the Beauty of our own soul, this marvellous living grove...
(2009)
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10 avril 2010 6 10 /04 /avril /2010 23:24
Aujourd’hui est une histoire d’amour,
Entre Hier et Demain,
Ils s’achèvent puis recommencent toujours,
Main dans la main,
Hier est fixé dans le passé,
Ce ciment de nos vies soumises,
La Nostalgie est un accès,
Qui sournoisement nous paralyse,
Une boue d’abord chaude et liquide,
Puis noire comme la pierre d’un tombeau Numide,
Demain est source d’interrogations,
Un piège qu’il nous faut toujours tendre,
Une femme pleine de questions, de doutes et d’ambition,
Que chaque homme passe sa vie à attendre,
Demain est un rendez-vous avec cette femme,
Dont on ne sait jamais si elle sera à l’heure,
Et c’est là son plus grand charme,
Le vernis qui sublime sa couleur,
Passé, Présent, Futur sont les enfants de nos vies,
Quels que soient leurs défauts ou leurs qualités,
Il nous faut tous les aimer avec équité,
Car Passé, Présent, Futur sont et font toute notre vie…
(2009)
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10 avril 2010 6 10 /04 /avril /2010 23:23

Dans mon palais,
Il n'y a qu'un Roi,
Et tu es celui-là,
Noble Café,

Quand je te bois, que j'ai froid,
Je nage dans les eaux troubles du Bonheur,
Car tu m'offres toujours un toit,
Quelle que soit l'heure,

Tu as la couleur,
D'une nuit sans étoiles,
Et pourtant tu illumines mon coeur,
D'une chaleur sans égal,

Tu excites mes papilles,
Ma langue tu l'habilles,
De milles couleurs qui pétillent,
Tu es certes noir, mais tu brilles,

Amère douceur,
Tendre chaleur,
Tu es l'un des rares plaisirs du labeur,
L'essence même du Bonheur,

Si tu savais, noirceur pétrolifère,
Les cris de joie que je profère,
Lorsque, dans ma bouche, tes saveurs se prolifèrent,
De toutes les odeurs, c'est ton parfum que je préfère,

J'aime quand ta vague couleur ébène,
Vient caresser le rivage de mes lèvres obscènes,
Quand l'écume de ta mousse,
Vient tapisser ma bouche,

A tes côtés le thé,
N'est plus qu'une lettre de l'alphabet,
Une simple consonne,
Que personne ne consomme,

Et si tu as une syllabe de plus,
C'est pour que ton plaisir dure,
Car il n'y a pas de plus grand luxe,
Que celui de boire un café pur...

 

(2009)

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10 avril 2010 6 10 /04 /avril /2010 23:18

Partir,
Ce nouveau verbe il me faudra bientôt le conjuguer,
Et je ne suis peut-être pas le meilleur des sujets,
Mais dans ce monde des chiffres,
J'ai le Verbe, la Parole,

Ce code que tous utilisent, mais que peu déchiffrent,
Les mots sont mes esclaves, je les enrôle,
Le Langage une forêt que je défriche,
Pour construire mes idées, à chacun son rôle,

Il y a quelque chose d'humain,
Dans les Lettres qui sont fête,
Il y a quelque chose d'humain,
Dans chaque écrivain,

Découvrir,
J'ai déjà pu conjuguer ce verbe par le passé,
Mais cette fois c'est toute une année qu'il me faudra l'endurer,
Découvrir est un plaisir,
Qu'il faut savoir faire durer,

Pour entrevoir de par le monde,
Ces poussières d'humanité,
Qui font de nos vies une fronde,
A l'immonde Destinée,

Partager,
Ce verbe est particulier,
Car jadis tout le monde aimait à le conjuguer,
Mais aujourd'hui, il semble oublié,

Choisir,
J'ai décidé de ne pas m'y conformer,
De ne pas choisir entre ici et là-bas,
Je suis partout chez moi, même à l'étranger,
Au fond le seul qui change, c'est "toi",

Oublier,
On oublie que ce que l'on a appris,
Jamais ce(ux) dont on s'est épris,
Notre seule vraie mémoire est celle du coeur,
Qui n'oublie jamais rien de notre Bonheur,

Regretter,
On ne regrette jamais,
Que ce que l'on a perdu,
Or on ne perd que des objets,
On ne se perd pas de vue,

Aimer,
Ce verbe est irrégulier,
Je le conjugue à ta personne,
Car en matière de singulier,
Tu restes pour moi la première personne,

Si bien qu'en résumé, vivre, aimer, partager,
Découvrir, partir, chanter et rire,
Sont autant de verbes que nous devrions savoir conjuguer,
A tous les temps, toutes les personnes, pour le meilleur comme pour le pire...

 

(2009)

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10 avril 2010 6 10 /04 /avril /2010 23:16

Les jours passent, impassibles,
Ne me laissant guère le choix,
La compassion leur est impossible,
Je suis devenu leur proie,
Ils semblent m’avoir pris pour cible,
Le Temps fait sa loi,
Et il est invincible,
Car dans moins d’un mois,
Serait-ce possible ?
Je ne serais plus là,
Et voici que vibre la corde sensible,
Le Temps, lui, ne faiblit pas,
De manière ostensible,
Il entame sa marche funèbre, pas à pas,
Et je le supplie, docile,
De m’accorder un sursis, quelques mois,
Mais le Temps file, file,
Un ultime instant auprès de toi,
Qui fut ma seule Bible,
Le Temps file entre mes doigts,
Je ne suis qu’un pantin débile,
Dans la main du Temps qui a tous les droits,
Il marque mon cœur d’une trace indélébile,
Et je suis en proie,
Aux sentiments les plus terribles,
Car bientôt je serais loin de Toi…

 

(2009)

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10 avril 2010 6 10 /04 /avril /2010 23:14

Ma vie était une toile vide,
Blancheur pleine de néant,
Jusqu'à ce que tes mains avides,
Me façonnent de but en blanc,

Tes yeux sont un crayon fin,
Deux soleils bleus qui m'ont dessiné,
Ta bouche est la fin,
A laquelle je m'étais destiné,

Pendant que tu brillais,
Astre magnifique,
Je n'étais à tes côtés,
Qu'un rayon pathétique,

Pour toi j'aurais fait le tour du monde,
J'aurais jeté l'ancre de Chine,
Pour te rejoindre beauté immonde,
Et partager ta ruine,

De la tête aux pieds,
Tu auras fait, mon Amour,
Le tour complet,
De mes contours,

Ton corps restera à jamais,
Mon chef d'oeuvre le plus réussi,
J'aimerais toujours le couvrir de baisers,
Mais malheureusement tu n'es plus ici,

C'est ailleurs que l'on t'a exposé,
Et s'il ne s'agit que d'un prêt,
J'ose espérer que tu auras bientôt fini,
D'épater ainsi la galerie,

Alors tu me reviendras et je pourrais,
De nouveau te toucher,
Tes reflets, les caresser,
Car tu es mon avenir,et non mon passé,

J'ignore qui est le prochain sur ta liste,
Ni même quel sera ton nouveau tableau,
Mais saches que si j'insiste,
C'est que tu es cet artiste,Baptiste,

Celui qui, désabusé,
C'est amuser à me créer,
Pour mieux m'abuser,
Seulement la cloche à sonné,

Fini la récréation des passions,
Voici venu mon tour de t'user,
Car tu es une pièce d'exception,
Et je ferais tout pour être ton Musée...

(2009)

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10 avril 2010 6 10 /04 /avril /2010 23:07

Dans une cour monastique,
Le Vent gris et la Pierre austère,
Entament devant nous une danse épique,
À l'allure bien particulière,

Alors que le Soleil lunatique,
A la scène confère,
Une dimension post-apocalyptique,
Nôtre âme se perd,

La contrebasse chaotique,
Dégage à contretemps,
Sa douce soude acoustique,
Aux couleurs d'Orient,

Envolée lyrique,
Les tympans sont en transe,
Les doigts courent sur les cordes métalliques,
Puis ils lancent,

Des vibrations épileptiques,
Aux senteurs oniriques,
Un parfum tonique,
A l’âme mélodique,

Tonnerre d'applaudissements,
Pour ce tremblement de terre lyrique,
Cette harmonie poétique,
Toute en rebondissements,

Sombre mécanique que la Musique,
Qui réveille une armée de corps léthargiques,
Pantins immobiles, sur leurs chaises voûtés,
Tétraplégiques, par les pentatoniques envoutés,

L’osmose est parfaite,
Pas de faute d'accord,
Rien ne manque à la fête,
Pas même ses lettres d’or…

 

(2009)

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