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6 août 2010 5 06 /08 /août /2010 18:26

Let me mock for a second,

The passing of Time,

With its chariot of hours blind,

Following him close behind,

Strucking at intervals on the chime.

 

Let me mock for a second,

Say, the passing of seasons,

With their chariot of memories blind,

From which hang these lives of ours,

Following them doggedly behind.

 

Like some beast lame,

Lost in the fog,

We are stuck in the peatbog,

Of our own shame;

 

Nothing will ever be or do,

That could ease our mind;

We shall all carry on going to the loo,

Unknowing what is in store for mankind...

 

(2010)

 

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30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 23:08

Je suis Kabyle,

Toujours en cavale,

Une poignée de gens habiles,

Ont fomenté une kabbale,

 

Pour se payer ma bille,

A coup d'arguments banals,

De quoi se faire de la bile,

Avec leur loi royale,

 

Je suis un jouet débile,

Un martien dans la cour martiale,

Une proie facile,

Pour qui me veut du mal,

 

Une faute qui file,

Comme une balle,

Aux prisonniers de l'exil,

Que l'on se renvoie de capitale en capitale,

 

La vie n'est pas facile,

Le monde est impartial,

Et je suis la cible,

De discriminations raciales,

 

Il me paraît bien difficile,

Sans droit électoral,

De pouvoir un jour élir domicile,

Ailleurs qu'en milieu carcéral,

 

Oh la belle action gouvernementale,

Incapable de démêler les fils,

De sa fascisante morale,

Au bout desquels pendent en agonie

[des milliers de Kabyles et autres ostracibles!

 

(2010)

 

 

 

 

 

 

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27 juillet 2010 2 27 /07 /juillet /2010 18:59

Joli gentil gentleman,

A du vague à l'âme,

 

Car joli gentil gentleman,

Se sent l'âme d'un polygame,

 

Et joli gentil gentleman,

Sait bien qu'il mériterait un blâme,

 

Pourtant joli gentil gentleman,

Aimerait agir sans états d'âme,

 

Et donc joli gentil gentleman,

Au plus grand dam,

 

Joli gentil gentleman,

De sa drôle de dame,

 

Joli gentil gentleman,

Cherche jeune femme,

 

Joli gentil gentleman,

Ne faisant pas d'amalgame,

 

Joli gentil gentleman,

Entre sentiments de corps et d'âme,

 

Joli gentil gentleman,

Pour plaisirs éteromanes,

 

Joli gentil gentleman,

Aimerait trouver sa cam,

 

Mais pour joli gentil gentleman,

Le Féminin est une manne,

 

Et bien que surexcité, joli gentil gentleman,

Va sur tous les toits et clame,

 

Joli gentil gentleman,

Qu'il sait tout de même garder son calme,

 

Dans ses rêves les plus fous, joli gentil gentleman,

Aimerait tant que toutes ces âmes,

 

Joli gentil gentleman,

A chacun de ses "Sésame",

 

Joli gentil gentleman,

A chacun de ses "je-t'aime" sans âme,

 

Joli gentil gentleman,

A ses pieds déposent leurs armes,

 

Joli gentil gentleman,

Et offrent le creux de leurs jambes infâmes,

 

Seulement joli gentil gentleman,

N'est pas foutu de déclarer sa flamme,

 

Pauvre joli gentil gentleman,

Et c'est bien là son drame...

 

Faut dire que joli gentil gentleman,

Est quand même un drôle de mâle:

 

Joli gentil gentleman,

N'aime pas faire de mal,

 

Joli gentil gentleman,

A des principes à deux balles,

 

Mais joli gentil gentleman,

Est têtu comme un âne,

 

Et même si joli gentil gentleman,

Sait que ça serait l'idéal,

 

Joli gentil gentleman,

Refuse toujours de se faire la malle,

 

Au fond, joli gentil gentleman,

C'est un peu superman,

 

Joli gentil gentleman,

C'est un peu l'homme idéal,

 

Trop lâche pour être vache, joli gentil gentleman,

Est allergique au scandale,

 

Mais joli gentil gentleman,

N'est pas heureux: juste agréable,

 

Joli gentil gentleman,

N'est plus amoureux: juste aimable,

 

Et face à toutes ses fleurs, joli gentil gentleman,

Face à toutes ces fleurs qui émanent,

 

Joli gentil gentleman,

Joli gentil gentleman, lui, se fâne,

 

Car joli gentil gentleman,

N'est pas du tout fait pour briser les âmes,

 

Non, non, car enfin joli gentil gentleman,

Est joli, est gentil, mais par dessus tout: gentleman...

 

(2010)

 

 

 

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27 juillet 2010 2 27 /07 /juillet /2010 18:33

Chaque fois qu'elle passe,

Belle inconnue,

Mon coeur fait la grimace,

Et tombe des nues,

 

Devant tant de classe,

Et de charmes inconnus,

Mon coeur de glace,

Se confond à nu,

 

Mes yeux comme deux limaces,

Suivent en rampant le menu

Si appétissant de sa grâce

Et de ses courbes menues.

 

Quel nom peut bien suffir

A nommer tant de beautés?

Quel est ton prénom, ô Beauté

Fatale, qui me fait tant souffrir?

 

Presque tous les jours,

Sur le coup des seize heures,

J'ai rendez-vous avec l'Amour,

Ou son fantôme venu me faire peur,

 

Car la pire chose, et la plus étrange,

Lorsque l'on s'éprend d'un ange,

C'est cette peur, et ce désir, qui vous démangent:

 

La peur et le désir que vos regards dérangent,

La peur et le désir que son regard change,

La peur et le désir qu'un jour il vous mange!

 

Inaccessible, insaisissable,

Elle vous file entre les doigts,

Comme une poignée de sable,

 

Car les Déesses se réservent tous les droits;

Et la place impérieuse, et les pouvoirs impérissables,

Qu'ont les grandes reines dans la cour et le coeur des grands rois...

 

(2010)

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25 juillet 2010 7 25 /07 /juillet /2010 12:01

Dire les choses est parfois plus facile,

Beaucoup plus facile à dire qu'à faire,

Surtout lorsqu'il s'agit d'indicible,

Signifié insoumis qui ne se laisse pas faire.

 

Effronté habile, rebelle labile,

L'indicible me joue des tours,

Et roule comme une bille,

Multipliant les subtils détours,

 

A ma plume qu'il renie,

Si bien qu'elle attrape le tournis,

Mais rarement sa proie

Car à tout dire, l'indicible reste roi.

 

Ce dissident langagier est invincible,

Et c'est vraiment très peu dire;

Car l'indicible constitue ma cible

De toujours, pour tout vous dire.

 

Je rêve de mettre dans le mille,

Mais l'indicible n'est pas docile:

Quand je l'approche, il file:

L'indicible est impossible.

 

Mais l'indicible, l'indicible...

En bon disciple moi j'y crois,

Il doit suffir d'être sensible,

Sans cible et sincère de surcroît.

 

Car au fond l'indicible existe déjà:

C'est ce que la musique nous répète

A longueur de journées et de mois;

Cette liqueur mélodique nous entête,

 

Et c'est ce qui ma foi, grise le poète,

Le rend frustré, triste et irrascible,

Car l'indicible reste impassible,

Insensible à sa douleur d'esthéte!

 

Ce spectre sémantique,

Pénètre puis hante,

Cet être chaotique, divin chantre,

D'une humanité mécanique;

 

Invisible, volatile, il est irréversible,

Et jamais ne retourne sa veste;

Il demeure incompréhensible:

Méfions-nous en comme de la peste;

 

Car l'indicible, c'est inadmissible,

Vit au dessus de ses moyens,

Se nourrit d'interdits et d'impossible,

Qu'il se procure par tous les moyens,

 

Aussi, aux yeux du Langage sacré,

Ce déserteur fait figure de païen,

Et parmi les grands échecs de l'Humanité,

Cela va sans dire: il trône au rang de doyen...

 

(2010)

 

 

 

 

 

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19 juillet 2010 1 19 /07 /juillet /2010 18:51

I

(Enfance) 

Papa? Papa? Papa?

Encore combien de temps?

Hein dis Papa? Papa?

Y en a encore pour longtemps?

 

Quand est-ce que ça finira?

Quand est-ce qu'on arrive?

Hein dis Papa, toi tu sais tout ça?

Toi tu sais pourquoi on part à la dérive

 

Et puis tu sais où tout ça nous ménera

Ah oui hein dis Papa? Papa?

Papa t'es le meilleur, tu peux tout faire!

Moi j'crois en toi, dur comme fer!

 

II

(Premières désillusions)

Le Père Noël n'existe pas:

Pur produit trademark Coca-Cola

Comment ai-je pu être aussi con

Pour avaler tout ça sans poser de questions?

 

Les Bisounours avaient tort,

Ils m'ont menti, inutile d'être gentil,

Dans ce monde faut de l'or,

Vaut mieux être nanti,

 

Si on veut pas finir dehors,

A mendier toute sa chienne de vie,

Pour se retrouver mort,

De faim, de froid sur quelque parvis,

 

Où d'obèses bourgeois

N'auront qu'une envie:

S'emplir de joie

A la vue d'un tel débris.

 

Les rêves fondent comme neige,

Il va grandissant le fardeau,

Et rien ne l'allége,

Il fait se courber les dos,

 

Comme un lourd traineau,

Rempli de désirs vénaux,

Sombre cortége,

Sombre manège...

 

Putain Papa t'attends quoi?

Qu'est-ce que tu fous?

C'est toi qui m'a mis là

Fichu monde de fous!

 

III

(L'Âge adulte)

Comme un cheveu dans la soupe,

Elle a débarqué dans ma vie,

Quand pour moi c'était la coupe,

Que je n'avais plus d'envies,

 

Comme de l'aspartame,

Que l'on verse dans un café amer,

Elle a adoucit le fond de mon âme,

Dompté mes noires colères,

 

Moi qui ne croyait plus en rien,

Ni personne, (pas même mon père),

J'ai compris qu'il ne servait à rien,

D'en vouloir à la Terre entière:

 

Ainsi va la vie,

On y peut rien,

Je suis toujours en vie,

Et c'est déjà bien.

 

Le monde n'est plus si moche,

Et quand elle me sourit,

Je serais prêt à lui faire des mioches,

Et même à l'épouser aussi.

 

Papa avait raison,

Je comprends un peu mieux,

L'importance d'avoir une maison,

Pour couler des jours heureux,

 

Aujourd'hui j'ai réussi,

Je gagne bien ma vie,

J'ai trois gosses, une femme qui m'admirent,

Et bientôt une promotion en ligne de mire,

 

J'ai développé une nouvelle passion,

Une nouvelle obsession,

Pour la possession,

D'objets sans fonction,

 

Ils comblent mon existence avide,

Comme le tonneau des Danaïdes;

Constituent ma plus grande réussite:

Celle d'avoir su racheter la fuite,

 

Du temps volage,

Qui courent les âges,

Et courtise sans cesse,

La sublime jeunesse.

 

J'ai su mettre dans ma poche,

Ce Don Juan de malheur,

Qui à chaque seconde empoche,

Le fruit de mon labeur,

 

Oh la belle vie!

Je sens bien que l'on m'envie,

Et cela suffit à mon bonheur:

Je suis le plus fort, je suis le meilleur!

 

IV

(Désillusions fatales)

Tout est arrivé si vite,

Pendant que je rêvais,

Pire qu'un lendemain de cuite,

Le réveil a sonné

 

Le glas de mes rêves,

De mes ambitions fortuites,

Comme une gréve, une trêve,

De mes réussites.

 

J'ai éprouvé sans délai,

Le sentiment vomitif

De s'être fait enculé,

Sans avoir jamais été fautif,

 

Du moindre faux pas,

Sur la route du bonheur,

Et le toubib qui dit: "Faut pas,

Faut surtout pas vous inquiéter, n'ayez pas peur"!

 

Puis d'un large sourire,

M'annonce avec une précision meurtrière,

Le nombre d'heures qu'au pire,

Il me reste à tirer sur Terre,

 

Je voudrais pleurer,

Mais n'en ai même plus les moyens,

Inutile de se leurrer:

Je ne finirais pas doyen,

 

Alors à quoi a-t-elle servi

Ma putain de vie?

L'ai-je si bien réussie?

Bon sang, ça sent le roussi...

 

Groggy, hagard, je retourne mon regard,

Froid, vif et lascif,

Comme la lame d'un poignard

Et, tout aussi incisif,

 

Je le plonge dans ce tas d'années grises,

Qu'entretient seul, mon souvenir poussif,

Et, sans grande surprise, passif,

Je réalise que plus vaine entreprise,

 

Ne fût pas vue depuis Sisyphe,

Poussant son rocher de roublardise,

Jusque dans un récif,

D'où il roule puis se brise.

 

Je n'ai jamais compté mes heures,

Pour arrondir les fins de mois,

Désormais elles défilent au compteur,

Et je sens que ma fin est là.

 

Nous mourrons tous de la même Mort,

Peu importe l'heure ou la manière,

Et j'ai eu tellement tort,

De te croire mon pére,

 

Je n'ai jamais craché dans la soupe,

Mais il faut que je vous dise:

Papa ne paie pas les heures supp':

Rien ne sert de se rendre à l'église...

 

(2010)

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17 juillet 2010 6 17 /07 /juillet /2010 19:54

Sans ce poème,

Ce monde serait-il le même?

Probablement.

 

Sans ce poème,

Serais-je toujours le même?

Passablement.

 

Sans ce poème,

Serais-je considéré comme poète?

Péniblement.

 

Sans ce poème,

Me liriez-vous quand même?

Aveuglément.

 

Sans ce poème,

Les gens me jugeraient-ils quand même?

Naturellement.

 

Au fond sans ce poème,

C'est comme sans ceux qu'on aime:

Frustrant.

 

Je fais la queue au supermarché,

Comme tout le monde,

Mais mon caddie est rempli d'idées,

Vagabondes...

 

(2010)

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17 juillet 2010 6 17 /07 /juillet /2010 19:35

Les jours passent,

Et se ressemblent tous.

Ils boitent comme des pétasses-

Clopes-au-bec qui toussent.

 

Des sales putains qui font la passe,

Et vous refilent la chtouille,

Comme par magie, tour de passe-passe:

Quand on trempe sa lame, elle rouille.

 

Je ne supporte plus la vie, hélas.

Cette salope cherche les embrouilles.

Elle part d'emblée avec un carré d'as:

Quand on mise son âme, on la souille.

 

Overdose de comédiens,

Je vomis mes quotidiens,

Faisant mine que tout va bien:

Au fond de moi tout est vide: plus rien.

 

Plus d'envies, de plaisirs.

Plus de lumière: disjonctée.

Plus de goût, de désirs.

Je péte les plombs: faudra les changer.

 

A quoi bon?

A quoi sert?

Pour de bon?

Pourquoi faire

 

Puisque vivre c'est devoir?

Devoir peindre en blanc,

En blanc sur du noir;

Devoir faire semblant,

 

Semblant d'y croire,

D'y croire par désespoir.

Moi j'ai choisis le clan,

 

Le clan obscur et dérisoire,

De ceux qui font sans blanc,

Sans blanc dans la nuit noire...

 

(2010)

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17 juillet 2010 6 17 /07 /juillet /2010 18:46

A papa.

 

J'ai un humour noir,

Mais je riz jaune,

Chaque fois qu'un trou noir,

Un blanc, résonne,

 

En réponse à mes blagues,

Si complexes, qu'elles rendent perplexes,

Et s'accompagnent d'un jet-lag,

Qui bien souvent me complexe;

 

J'ai l'égo couvert de bleus,

Lorsque chauffé à blanc,

Je passe pour un bleu,

Entamant de but en blanc,

 

Un florilège de calembours,

Et les choses vont s'aggravant,

Pareilles à un compte à rebours,

Après un verre de jaune, de rouge ou de blanc,

 

Car sous l'emprise du rosé,

Je ne connais plus de limites,

Et me mets alors à oser,

Quelques mots trop "limites";

 

Après quelques verres,

C'est ainsi, je n'y puis rien,

Je rends les gens rouges et verts,

 

De rage et de colère,

Et ce jusqu'aux daltoniens:

Mais je n'y puis rien: c'est héréditaire!

 

(2010)

 

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17 juillet 2010 6 17 /07 /juillet /2010 17:56

I

Jongler avec les mots,

Comme un arc-en-ciel avec les couleurs;

Jongler avec les couleurs,

Comme un poëte avec les mots;

 

S'amuser à créer des mélanges;

Jouer sur de subtiles nuances,

Si subtiles qu'elles dérangent,

La morale et sa prudence,

 

Qui abhorrent les mélanges,

Et dans leurs sombres errances,

Plongent au plus profond de la fange,

L'infinitésimale nation France.

 

II

Oh le bel ange déchu

Que ce peuple déçu!

Auquel fût échu,

De jouer les léche-culs,

 

Lorsque, raciste dans l'âme,

La morale hypocrite,

N'ose user de sa lame,

De peur de sembler décrépite.

 

Quel est donc ce pays en souffrance

Si lâche qu'il ment pour plaire

A ceux qui font nôtre France

Si belle, mais que l'on considère

 

A tort comme autant d'adversaires?

C'est une sous-France

Que l'on nous sert,

De la bouillie rance;

 

Aussi, de manière catégorique,

Au pays des gourmets,

Je refuse d'avaler, ce soit-disant mets,

Concoction merdique, nommée "République".

 

III 

Sous le drapeau tricolore,

On apprend à trier les couleurs,

Qui valent pourtant tout l'or,

Du monde et d'ailleurs;

 

Au royaume des droits de l'Homme,

L'on s'imagine avoir tous les droits,

Mais l'Homme est un loup pour l'Homme,

Et si tôt qu'il le peut, se fait roi.

 

Si nous sommes tous égaux,

Alors c'est de nôtre égo,

Ce si sordide écho,

Qui brûle au vent comme mégot.

 

IV

Jongler avec les maux,

Comme un arc-en-ciel avec les couleurs;

Jongler avec les douleurs,

Comme un poëte avec les mots,

 

S'amuser à créer des mélanges,

Jouir de ces subtiles nuances,

Et se rire de ce qu'elles dérangent;

Car enfin: se jouer de la France!

 

(2010)

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